SHIN’YA TSUKAMOTO

Shin’ya Tsukamoto est né en 1960 à Tokyo. Acteur et réalisateur, il est considéré le chef de file du Cyberpunk au Japon. Il est connu pour : la saga de Tetsuo (1989, 1992 et 2009), Bullet Ballet (1998), A Snake of June (2002) et Vital (2004). Reconnu pour son style, il l’est aussi pour son indépendance – il écrit, tourne et monte lui-même ses films dans lesquels il joue parfois.

Les Aventures de Denchu Kozo

1987 / Japon / Fiction (fantastique) / 47′
Avec Kei Fujiwara, Nobu Kanaoka, Shiinya Tsukamoto

A notre époque, Denchu Kozo, jeune garçon, subit les moqueries des garnements de son âge car il est né avec un poteau électrique dans le dos. Seule sa copine Momo le défend. Il lui montre d’ailleurs l’étrange «machine à temps» qu’il a trouvée. Mais Denchu Kozo est emporté dans un tourbillon temporel qui le propulse vingt-cinq années dans le futur, dominé par une race de vampire…

Haze

2005 / Japon / Fiction / 49′
Avec Shin’ya Tsukamoto, Takahiro Murase, Takahiro Kandaka

Un homme se réveille, enfermé dans sorte de labyrinthe souterrain, tellement exigu, qu’il peut à peine s’y déplacer. Il ne se souvient ni d’où il vient ni comment il est arrivé dans cet enfer. À l’abdomen, il a une blessure profonde et douloureuse. Il commence à se déplacer dans les confins étroits de ce labyrinthe, en tentant de survivre aux pièges mortels omniprésents.


NELSON YU LIK-WAI

Nelson Yu Lik-wai est né à Hong Kong en 1966. Réalisateur et directeur de la photographie notamment pour Jia Zhang-Ke, il devient rapidement une figure importante du cinéma de Hong-Kong et de la Chine. Neon Goddesses est son premier film documentaire, ses deux films suivants seront des fictions Love Will Tear Us Apart (1998), All Tomorrow’s Parties (2003) ; Dance With Me to the End of Love est le segment d’un film collectif Digital Short Films produit par le Festival de Jeonju en 2004.

Neon Goddesses

1996 / Hong Kong / Documentaire / 46′

Documentaire dédié à trois filles provinciales qui ont déménagé à Pékin. Yu Quin, mère d’une petite fille et diplômée en musique, travaille dans un bar de nuit ; Hu Jin a abandonné l’école avant d’emménager et travaille parfois comme modèle ; Zun Jia, après plusieurs tentatives de suicide et une période de toxicomanie, est danseuse dans une discothèque. Déconcertées par les néons et la musique assourdissante, les trois femmes tentent d’oublier leurs passés difficiles et de reconstruire leur vie.

Dance With Me to the End of Love

2004 / Hong Kong / Fiction / 30′

Plastic City souffre du grand froid. Les conditions météorologiques extrêmes empêchent toute vie humaine à la surface de la terre et le monde est un terrain vague. Près de la cinquantième banlieue, il y a une auberge souterraine où Kirin travaille comme concierge. Sa vie solitaire change lors qu’il rencontre la belle Lanlan.


OMAR AMIRALAY

Omar Amiralay est né 1944 à Damas, Syrie (décède en 2011). Figure majeure de la Nouvelle vague syrienne des années 70, Amiralay est connu entre autres pour La Vie quotidienne dans un village Syrien (1976), Un parfum de paradis (1982), Ombres et lumières (1994), Il y a tant de choses encore à raconter (1997)…

Par un jour de violence ordinaire, mon ami Michel Seurat…

1996 / France / Documentaire / 48′

En 1986, mourait Michel Seurat, alors otage au Liban. Dix ans plus tard, son ami d’enfance enquête sur les conditions de sa séquestration et recueille le témoignage de ses proches. Une plongée dans le passé familial et personnel de Michel Seurat, une enquête « policière » sur les circonstances exactes de sa mort, ainsi qu’une interrogation sur le dialogue historique entre Orient et Occident.

Il y a tant de choses encore à raconter

1997 / France / Documentaire / 50′

Quelques mois avant la mort du dramaturge syrien Saadallah Wannous, son ami Omar Amiralay lui donne la parole. C’est un témoignage sur leur génération, celle du conflit israélo-arabe qui est au cœur du film. Les dernières paroles de cet écrivain qui meurt pèsent de tout leur poids. Sa désillusion aussi.